Aujourd’hui je vous parle de gris, puis de couleurs. Avec un événement très gris dans un club photo, il y a dix ans, qui a malgré tout fait germer des graines. De mon malaise des grands bureaux gris que je quitte. Un peu de mon évolution artistique de ces dernières années, une recherche vers la couleur – mes paysages introspectifs.
C’est gris
Je me rappelle ce commentaire qui me fut destiné alors que je présentais une série de mes photographies, lors d’une soirée organisée par un club photo auquel je m’étais inscrit. C’était il y a un peu moins d’une dizaine d’années, bien avant que je professionnalise mon activité. J’avais préparé des tirages d’une série de mes photographies en noir et blanc, des images contemplatives prises dans des jardins. Je pensais rejoindre ce club pour y trouver un échange artistique, intellectuel et technique. J’y trouvai malheureusement un nombre certain de personnes obtuses, et des schémas de fonctionnement et de hiérarchies proches de ceux d’une grande entreprise rigide – grise – avec ses codes, ses interdits, des habitudes immuables. M’inscrire en septembre, après une sorte de petit entretien ; à partir de mi-décembre et l’arrivée des froides et humides soirées de l’hiver, je ne suis plus venu. Quoique, si, j’ai dû venir pour la soirée de galette des rois, en janvier. Un moment pas si éloigné d’un événement annuel de galette des rois, en entreprise.
...